La liberté, quelle chance pour l’économie
L’échange volontaire et la loi de l’offre et la demande. Voilà ce qui régit une économie de marché libre. Contrairement à une économie contrôlée, dans laquelle un organisme central dirige les conditions et les changements de marché, aucune réglementation gouvernementale sur l’échange de biens et de services n'interfère dans un système de marché purement libre.
Ce sont les choix faits par les particuliers qui dictent les forces du marché. Les économies de marché ont tendance à être des institutions capitalistes et de libre entreprise, elles croient en la propriété privée. Il n’y a pas non plus de barrières à l’entrée empêchant l’échange de cette propriété sur le marché.
Mais quels sont les avantages d’une telle économie de marché, libre? D’une part, les marchés sont plus efficients et réactifs. D’autre part, le marché devrait théoriquement s’autoréguler, les consommateurs et les fabricants prenant les décisions économiques nécessaires pour s’adapter aux nouvelles conditions. De plus, de nouveaux concurrents peuvent entrer sur n’importe quel marché à tout moment, ce qui signifie que les consommateurs ont la liberté économique d’influencer ce que les producteurs vendent et à quel prix. Cela dope également la croissance économique puisque la poursuite du profit motive les acteurs d’un marché libre, chacun est théoriquement encouragé à travailler plus dur et à produire plus par intérêt personnel.
Notre pays se situe plutôt en tête de peloton en matière d’économie de marché libre, une chance qui offre jusqu’à présent une bonne dose de résilience face aux crises.
Parmi les inconvénients de la «liberté», sans intervention gouvernementale comme le contrôle des prix, les fabricants de médicaments peuvent par exemple augmenter les prix d’un médicament très demandé. On mentionnera également la spéculation financière, qui peut parfois conduire à des récessions. Surtout, un marché purement libre rend l’inégalité inévitable: lorsqu’une personne gagne, une autre perd très probablement. Par exemple, la thésaurisation des droits de propriété peut créer un système dans lequel les propriétaires profitent continuellement au détriment des consommateurs.
Une version de cet article est parue dans Arcinfo.