1 bitcoin = 100'000 $
Dans une précédente chronique, nous avions parlé de la mise en circulation d’ETF (Exchange Traded Fund) adossés au bitcoin. La monnaie numérique avait alors réagi positivement à cette nouvelle, atteignant une valeur record proche des 50'000 dollars. Onze mois plus tard, le bitcoin a plus que doublé cette valeur pour franchir, le 5 décembre dernier, la marque historique des 100'000 dollars.
Si les ETF ont très bien fonctionné avec des afflux dépassant les 6,3 milliards, c’est surtout l’élection de Donald Trump qui a propulsé l’actif numérique sur une autre planète. Ce dernier a fait du bitcoin l’un des moteurs de sa campagne présidentielle. Une position qui contraste radicalement avec son précédent mandat où il l’avait qualifié «d’arnaque». Sa nomination à la tête de la Maison-Blanche a donc déclenché un rallye haussier sur les actifs numériques.
Un soutien pour franchir les 100'000 dollars
De plus, Donald Trump a nommé l’avocat Paul Atkins, favorable à l’écosystème des cryptomonnaies, à la tête de la SEC. Ce régulateur des marchés financiers aux Etats-Unis avait jusqu’à présent une position plutôt réservée concernant ces actifs, son président étant l’un des principaux opposants à la mise en circulation des ETF en début d’année. Cette nouvelle a permis au bitcoin de gommer les quelque 5'000 dollars qui lui manquait pour franchir le niveau symbolique des 100'000 dollars.
A présent, le bitcoin navigue en terre inconnue et les marchés se demandent si cette fulgurante ascension continuera ou si l’actif numérique redescendra de son nuage. Compte tenu de l’importance psychologique liée aux 100'000 dollars, certains investisseurs considèrent que c’est le moment adéquat pour vendre leur position. Il n’est alors pas impossible que le bitcoin connaisse un mouvement de correction plus ou moins marqué dans les semaines à venir. Dans tous les cas, le niveau actuel représente une barrière importante qui, en cas de franchissement durable, pourrait libérer de nouveaux horizons.
Une version de cet article est paru dans Arcinfo.